Autore: Salvatore Cesario
CHI HA PAURA DI VIRGINIA WOOLF
“In pieno realismo trovare l’uomo nell’uomo… Mi chiamano psicologo: non è vero, io sono soltanto realista
nel senso più alto, cioè raffiguro tutte le profondità dell’anima umana”.
Dostoevskij inedito. Quaderni e taccuini 1860-1881, Firenze, Vallecchi 1980, p. 587; il grassetto è mio.
Et si Cassandre était apparue en réve à Socrate et lui avait fait cette prédiction: – Ô mortels! Ô malheureuse espèce humaine! Puissiez-vous avoir la vie courte pour ne pas voir l’avenir lointain qui sera besogneux, tâtillon, laborieux, nivelé, plat et lamentable…
Puissent les femmes ne plus enfanter, car toute naissance sera régression; la grandeur engendrera la petitesse, la
force, la faiblesse et de votre raison procédera votre bêtise. Oh, puissent vos femmes assommer leurs
nouveaunés!… car vois aurez des fonctionnaires pour chefs et héros, et des jobards seront vos titans. Il n’y
aura plus pour vous ni beauté, ni passion, ni volupté…
Bientôt viendra le temps de la froideur, de la lassitude, de la sécheresse. Et tout cela sera l’oeuvre de votre propre sagesse qui se détachera de vous, se fera insondabile et féroce. Et vous ne pourrez même pas pleurer car votre maiheur vous dépassera!
Serait-ce un blasphème contre notre Seigneur et Maître Supreme?
Notre Dieu d’aujourd’hui (je veux dire, bien sùr, la science)?
Qui oserait?
Moi aussi, je me prosterne à plat ventre devant la cadette de nos Forces…